La saga des kits Robotech


Rédigé par Yvan West Laurence le Dimanche 1 Mars 2009 à 15:46 | Lu 11924 fois | 7 commentaire(s)


Robotech est un nom qui parle à beaucoup. Mais peu savent que la saga lancée par Harmony Gold en 1986 doit énormément à Revell et à une gamme de jouets et de maquettes de 1984.


Publicité Robotech
Petit rappel : en 1984 une large gamme de robots japonais transformables va conquérir le monde du jouet avec Transformers chez Hasbro et les Gobots chez Bandai. Ces deux licences cachent en fait des jouets créés précédemment par différentes compagnies japonaises, comme Takatoku, Takara, Bandai, bien souvent sous des licences liées à des séries animées à succès du début des années 80.

C’est ainsi que des séries comme Dougram, Orguss ou encore Macross feront une entrée remarquée à travers une collection de maquettes chez Revell.

Revell lancera également des jouets, de petits robots qui peuvent se cliquer les uns aux autres comme des briques pour former des véhicules ou des robots plus gros auxquels on ajoutera quelques accessoires. Cependant ces produits, bien que labelisés Robotech, n’ont rien à voir avec ce qui venait véritablement du japon ou plus tard des licences Harmony Gold.

Des robots Japonais à la sauce germanique

Commando 1/48
Revell est une société allemande, bien connue des maquettistes européens. La firme est connue outre pour ses kits maisons, pour ses reboîtages de différentes sociétés, notamment japonaises, autour d’avions de chez Hasegawa ou Fujimi par exemple. Les kits sont identiques, mais peuvent être proposés avec des pièces supplémentaires, et surtout une planche de décalcomanies totalement originale, le tout à un prix modique. Mais ces « échanges » n’ont rien de récents. Déjà, en 1984, Revell proposait-elle des kits venant de Takara, Imai et Arii sous une seule et même bannière : Robotech !

Armored Combat Team 1/72
L’essentiel de la collection rassemble les Robotech Defenders, avec les kits à deux échelles différentes, 1/72 et 1/48, des robots Dougram qui datent de 1983. Sans rapport aucun avec l’œuvre originale, les kits sont tout de même présentés dans des couleurs plus réalistes, avec des camouflages, et les boites sont présentées avec les kits montés en photo. On voit donc concrètement ce que donnera le robot une fois monté avec soin. Mais nous sommes loin de la gamme complète proposée au Japon, même si la liste reste impressionnante. Les grands modèles obtiennent des noms riches en couleurs : Condar, Gartan, Talos, Ziyon, Zoltek, Aqualo.

Les kits aux 1/72 avaient des appellations non moins grandioses : Strike force, Robot Recovery Unit, Airborne Attackers, Armored Combat Team, Assault Squad, Commando.

VF-1S Battloid
Ensuite il y a les Robotech changers, ou l’on trouve les kits de Macross (1/100 et 1/72) et Orguss (1/40 et 1/48 a priori) qui ont pour certains effectivement la possibilité de passer d’un mode à un autre. Une grande usine au 1/100, appelée de manière originale Robotech Factory, et une série de petites au 1/170 (Fighter module Robotech Factory)., furent proposés. De même il était possible d’obtenir les petites maquettes des usines, au 1/170, par deux dans un même boitage (Battloid module).

Vexar (VF-1S)
Contrairement aux maquettes de Dougram, les kits Macross gardaient souvent leur nom originaux, pour ne pas dire leur livrée couleur originale (à peu de chose près). Les seules exceptions auront été les Valkyries au 1/72, aux noms étranges (Vexar pour le VF-1S pour le coup très proche du F-14) et aux jambes étrangement présentées à l’envers sur les boites (même si cela reste esthétiquement très sympathique, cela n’en reste pas moins une jambe, et un pieds, à contre sens), et les kits Orguss, Orgroid transformable au 1/40, Decimax qui est une version du Nickick transformable, Exaxes, superbe bipède de reconnaissance ou l’étrange mecha crabe à 3 pattes, nommé Trigon. Mais là encore nous sommes très loin de ce qui était disponible au Japon.

Comics Robotech Defender
Cela n’en reste pas moins une source directe, officielle, de kits japonais, traités à la sauce occidentale. Même s’il sera possible, étrangement, d’avoir la moto transformable en armure de Mospeada dans une collection Gobots, pourtant lancée par Bandai, en maquette, le seul autre exemple de kit japonais évoluant dans un boîtage différent ne sera autre que Gundam, 15 ans plus tard !

Un comics sera même dessiné à la gloire des robots de Dougram, qui se retrouvent d’ailleurs capables de voler (attention à toi Superman !). Un effort marketing très commun au monde des jouets, plutôt qu’aux maquettes, dans le pays de Barbie et de G.I.joe (après les petites BD vendues avec Les maîtres de l’univers, Bravestarr, Transformers ou même Dinoriders, ce seront des K7 vidéos, des disquettes voire des CD rom qui seront proposés avec les gammes de jouets).

Les cousins de Robotech

Robotlinks
Autre grande particularité de Robotech chez Revell, c’est qu’elle s’accompagnera qu’une gamme de robots mi-maquette, mi-jouet, originairement de la société japonaise Takara, nommés Diaclone. Détail qui a son importance, les Diaclone sont eux-même dérivés d’une large gamme de jouets Takara, Microman, appelé Micronautes dans nos contrés. Mais surtout c’est l’essentiel des robots Diaclone, notamment les véhicules tranformables en robots, qui donneront naissance aux premiers Transformers !

Skinny Robot
Mais revenons à Diaclone… Tout comme les kits Robotech, les kits Diaclone viennent du Japon, grand consommateur et habitué de ce genre de collections, parallèle à celle du jouet. Mais là ou ces morceaux de plastique fragile sont vendus à petit prix, là encore les tarifs étaient pour le moins conséquents…

Cependant, il était possible d’obtenir de petits et grands robots, qui ne ressemblaient pas forcément à grand chose (vaisseaux spatiaux, foreuse, engin volant, et un semblant de moto), mais respectaient au moins les designs originaux. Ce sont d’ailleurs des dessins qui sont utilisés sur les boîtes, et les codes couleurs originaux sont respectés.

Quant aux appellations, il semble qu’elles aient changées, mais rien n’est moins sur. Mais quand on trouve un « Microrobot », sachant que l’imagination de Takara pour nommer ses objets était assez limité (la plupart du temps le nom du véhicule, nommé en anglais, suffisait), mieux valait-il, sans doute, accepter de bonne grâce la nouvelle identité Revell ?

Harmony Gold rachète Robotech à Revell

VF-1J Myria 1/72 Imai
La Transformers mania s’empare du monde, tous les pays sont aspergés, envahis par des kits et des jouets de robots transformables de tout acabit, souvent pirates, mais aussi d’origine japonaise. Beaucoup de jouets Macross ou Orguss trouvables en France s’avèrent être des copies de piètres qualité qui resurgissent, parfois, au détour des boutiques.

En 1985 la société Harmony Gold, qui avait déjà à son actif un titre travaillé à l’américaine, qui n’est autre que Gigi (Minky Momo en VO), sans doute inspiré de Gigi Agrama, et revendait depuis longtemps des cellulos de séries animées japonaises aux USA, va se lancer dans un pari fou : fournir des séries animées de robots dont les droits appartenaient à la Tatsunoko, alors fameuse chez les américains pour deux séries, Speed Racer et Gatchaman (La bataille des planètes), les seuls titres à avoir jamais eu du succès là bas.

Armure Mospeada 1/12 Imai
Au départ, il s’agissait surtout de ne proposer que Macross, mais les chaînes américaines tenaient à diffuser de manière quotidienne, et un grand nombre d’épisodes étaient requis pour rentabiliser le temps d’antenne et les sponsors publicitaires. Macross a donc été greffé à deux autres séries, Southern Cross (1984) et Genesis Climber Mospeada (1983) qui semblaient, aux yeux des américains, suffisamment proches, pour prétendre à une filiation. Mais comme cela ne suffisait pas, les noms, les musiques, les situations, ont été modifié pour que la sauce prenne (au moins auprès des malvoyants).

Au final, même un film était prévu, qui n’était en fait que la première OAV de Megazone 23, dont nous avons même eu en France la BO sous forme de 33 tours.

Et pour lier le tout, il fallait une licence forte !





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Jouet Valkyrie VF-1S
C’est donc Harmony qui est aller voir Revell, pour leur proposer de racheter le nom de Robotech qui allait alors rassurer les annonceurs et les chaînes clientes de ce genre de programmes ! Pensez donc, plus de 70 épisodes d’une série avec de l’action, des chansons (donc des ventes de disques), des robots transformables et le marketing qui allait avec !

Robotech existait bel et bien avant que la série TV ne fasse parler d’elle, mais tout comme Power Rangers, c’est un habile discours marketing et quelques signatures pour des diffusions TV qui vont changer la donne.

Ce n’est qu’après le succès sur les ondes que la licence échappa pour de bon à Revell, les produits dérivés, et surtout les jouets, finissant chez Matchbox.

Valkyrie 4 modes 1/144
Fin des années 80, Harmony Gold, malgré l’absence de sortie de film Robotech, pourtant annoncé, n’hésite pas à vendre une suite à leur monstre de Frankenstein, avec des comics, des romans, et finalement une série animée qui sera vite avortée.

Les premiers épisodes réalisés avec l’aide d’Artmic, le studio de design responsable des mechas de Mospeada, seront réunis sous la forme d’un « film vidéo » qui n’aura jamais de suite : Robotech Sentinels !

Khyron
En fait, c’est Big West, la société japonaise qui était à l’origine de Macross, qui a intenté un procès à Tatsunoko et Harmony Gold pour leur avoir « volé » leur licence. Cette action malencontreuse qui poussa Tatsunoko à vendre, avec tous les droits, un titre qui ne leur appartenait pas en propre entache encore aujourd’hui la licence Macross dans le monde entier. Harmony Gold, selon le code international, et américain, aurait bel et bien acquis les droits de Macross, pour le monde entier, tandis que Big West devrait se contenter du Japon. Que cela soit passé par un commanditaire et un intermédiaire peu scrupuleux semble échapper totalement à la machine judiciaire, et une entente entre Harmony Gold et Big West semble difficile, même 20 ans plus tard.

VF-2SS
C’est ce qui semble avoir empêché la disponibilité de la 4e et dernière OAV de Macross Plus chez Manga Vidéo pendant des années (alors même que Macross 2 aura eu plusieurs versions, en France, chez Kaze et chez Manga vidéo au même moment), ou l’exploitation des derniers titres Macross en date, encore inédits aux USA ou en France : Macross Seven, Macross Zero et dernièrement Macross Frontier. Les maquettes de Bandai sont donc une prise de choix pour les fans de Macross du monde entier, et cela explique, en partie, le succès des nouvelles Valkyries, trop souvent « Out of order » (c’est à dire indisponible, absent des stocks) chez Hobby Link Japan au bout de quelques jours seulement.

Quant aux produits dérivés, l’absence d’entente entre les deux sociétés empêchent aussi une diffusion claire de quelque objet que ce soit, les pics et les flous artistiques marketing ponctuant chaque année qui passe.

Petite particularité française

Quel Quallie
Pour ceux qui, comme moi, ont vécu l’arrivée de Robotech sur les ondes hertzienne comme une véritable révolution télévisuelle, il était, en 1986 et 87, encore très facile de trouver de nombreuses références maquettes tant chez Revell, avec le logo Robotech, que chez un importateur visionnaire, Soclaine.

La distribution des maquettes Robotech Revell avait, de mon point de vue, été optimale en 1985 mais avait clairement prouvé ses limites avec une grille tarifaire aux prix bien trop élevés. Cet imparable défaut sera corrigé, à mon niveau, par des soldes bienvenues, réduisant les 150 ou 200 F d’un kit au 1/48 à 10 F, nettement plus raisonnable à mon goût, après Noël 1985… C’était le début d’une passion grandissante et envahissante qui ne m’a jamais quitté. Et bien heureusement pour mes finances limités d’adolescent, l’insuccès des ventes de maquettes de robots s’accompagnera à chaque fois de déstockage importants.

Orguroid 1/72 Imai
Outre Revell, la société Soclaine avait de son côté importé un nombre impressionnant de kits du Japon, estampillées Arii et Imai, de différentes factures et étrangement principalement tournée autour de Macross, Southern Cross et Mospeada sans oublier Orguss ou encore Galvion… Hasard des dates de production des kits en question sans doute, plus certainement mise à disposition d’un trop plein japonais (le prix est fonction du nombre produit en plastique injecté, or au Japon les prix de vente sont fort bas), qui n’avait rien à voir avec la possibilité de mettre en vente des produits si mal connus… Pour ainsi dire, la diffusion d’une série TV en rapport avec ces produits ne facilitait en rien le travail de l’importateur. La distribution s’était déjà heurté à un manque total de succès dans les lieux de vente, qui en France n’ont jamais été adapté à un public friand de sujet Science-Fiction, fut-ce du Star Wars.

De fait, Soclaine avait le plus grand mal à fournir la demande de quelques fans, sur Paris comme en province, dans certaines boutiques, et la majorité des kits avaient fini leur existence dans des solderies à prix très modiques. On trouvait par contre facilement des kits chromés, comme le Destroid Spartan, supposé en édition limitée au Japon, et très difficilement son modèle normal en rayon.

Dougram
Tandis que des enseignes connues sur Paris continuaient de profiter du succès inespéré de ces maquettes (je fréquentais alors régulièrement les rayons d’Eol, La source aux inventions, Le paquebot Normandie ou encore Pouplaine), des chaînes de solderies comme Paris Affaires ou Elysold regorgeaient de maquettes Robotech de Revell et Soclaine. Il ne m’a jamais été possible de savoir s’il s’agissait du même fournisseur de stock. Mais la tendance était clairement Revell chez Elysold (avec, notamment, des Valkyries transformables au 1/100, super ou normale, VF-1A, VF-1J et VF-1D mais aussi le SDF-1, sans oublier les Dougram et beaucoup d’Orguss), et Soclaine chez Paris Affaires (les vaisseaux Zentradiens, les figurines Southern Cross, les robots Galvion). Les prix oscillaient entre 2,50 F et 25 F.

Pendant des années, les stocks semblaient insondables et beaucoup redoutaient de se les garder pendant encore longtemps, mais l’avènement de l’animation japonaise et du manga en France eurent raison des derniers kits encore disponibles à petit prix milieu des années 90.

Désormais un vaisseau Zentradien peut se négocier plusieurs dizaine de dollars sur Ebay, mais les kits Robotech sont moins recherchés que les « originaux » japonais.

Armored Valkyrie Imai
Notons enfin qu’il n’y a pas de côte proprement dit pour les kits, que ce soit au Japon ou en France. La valeur d’un objet est laissée à la libre appréciation des personnes. Après tout, même en 1988 un Destroid Monster au 1/160 pouvait se trouver à 200 F, et restait relativement rare. De même qu’un SDF-1, au 1/5000 (chez Revell en mode vaisseau et robot, au départ de chez Arii) et surtout au 1/8000 (deux modes aussi, sous boite Imai Japonaise par Soclaine) pouvait se négocier entre 50 et 100 F la boîte. A l’heure de l’euro, cependant, ce qui était monnaie courante il y a 20 ans, semble finalement tout à fait abordable.

Fermons cette parenthèse sur le cas français par une généralité japonaise, concernant les rééditions et les anniversaires.

Et le Japon ?

VF-1S Super Valkyrie 1/100 Arii
Macross, avec Gundam, a toujours été une licence forte au Japon. Depuis 1984, deux ans après la diffusion de la série TV, le film n’a cessé d’être la base d’un fandom qui ne décroit pas, et reste même, avec Nausicaä de la vallée du vent, un standard de qualité !

Du coup c’est sans surprise que les maquettes ont régulièrement refait surface. Tandis que la France croulait sous des stocks d’invendus, le Japon produisait de nouveaux modèles, soit chez les sociétés qui avaient les moules originaux, soit chez d’autres qui avaient hérité de certains modèles.

Ce fut le cas pour les 15 ans de Macross avec Arii, qui relançait ses très vilaines Valkyries en Battroid et Gerwalk et leur bien plus appréciables fighters au 1/100 cette fois-ci accompagné d’un nouveau boîtage, et surtout d’une figurine à collectionner, au 1/35. On trouvait également certains Destroids comme le Defender, le Tomahawk, le Spartan et surtout le Phalanx, lequel était très difficile à trouver en France.

VF-19 1/144 Macross Seven
Nishimo, qui avait hérité des plus petits échelles (il semblerait que l’obtention d’une licence au Japon soit possible si tant est que le produit soit différent, notamment en terme d’échelle), continuera à proposer des kits supposés au 1/200, pour les Valkyries dans leurs différents modes, Destroids et Regults, mais aussi un tout petit SDF-1, en deux exemplaires au plastique de différentes couleurs.

Par contre les kits Imai ont été repris par Bandai en 1990. On trouvait ainsi les valkyries transformables au 1/72, les super valkyrie fighter au 1/72, la Strike Valkyrie au 1/100 (kit modifié de la Super Valkyrie non transformable d’Imai, le pack dorsal correspondant ainsi au design du film) et même le SDF-1.


Jouet VF-19 Bandai
Certaines de ces maquettes étaient même disponibles en chromé. Cette réédition répondra à une demande, dans un premier temps, autour de Macross 2, avec la sortie d’un kit original de Bandai, le VF-2SS, et quelques années plus tard, avec la sortie des OAV de Macross Plus et la série TV de Macross Seven, avec pour cette dernière de nouveaux kits pas toujours très heureux au 1/144.
Bien évidemment les garage kits sont légions, que ce soit en résine, ou en soft vinyl qui était très en vogue à l’époque, sans compter quelques jouets de très bonne facture, bien qu’uniquement en plastique, de Bandai pour Macross Seven.

Il faudra attendre 10 ans pour avoir des produits dérivés de qualité, pour collectionneur, avec Yamato, qui rencontra les problèmes évoqués plus haut pour une distribution mondiale de leur ligne de « jouets ».

Vieilles maquettes Condar et Aqualo dans le bazard à Youli
Autre cas particulier, les 25 ans d’une série à succès se fête avec panache. Cela dure depuis des années pour Votoms (1983) et cela est également le cas pour Mospeada. Les différents jouets sortis répondent, un quart de siècle plus tard, aux cris des fans désireux d’obtenir des produits dérivés dignes de ce nom. Ces jouets suivent également la réédition il y a trois ans, ultime soubresaut de la société Imai, de quelques unes des maquettes de la série, au 1/72 et au 1/48 pour les Legioss, 1/20 pour les motos ici uniquement transformables…
Par contre il est fort peu probable que Southern Cross connaisse le même sort pourtant enviable de Mospeada.

Près d’un quart de siècle après le succès mondial de Robotech, les kits des fabuleux robots n’ont pas déserté la scène japonaise, et ont encore de beaux jours devant eux sur les établis des maquettistes.
Robotech, véritable tremplin vers l’univers très riche du mecha design japonais, restera un cas d’école et l’exemple concret de l’exploitation, directe et indirecte, des kits qui ont fait l’histoire du « plamodel » (Plastic Model) !


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