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Qu'est ce que le custom ? une étude dans la maquette et le Gunpla


Rédigé par Zenkuro le Dimanche 23 Décembre 2018 à 08:33 | Lu 2761 fois | 1 commentaire(s)



Ce soldat de Zeon customise-t-il son Zaku ? Dessin de Kazuhisa Kondo.
Ce soldat de Zeon customise-t-il son Zaku ? Dessin de Kazuhisa Kondo.
Lorsqu'on parcourt les pages et groupes francophones, comme internationaux, dédiés au Gunpla, il y a un mot que l'on retrouve souvent : custom. Celui-ci est utilisé très fréquemment dans le Gunpla pour indiquer une personnalisation apportée à un kit. On voit ainsi revenir assez souvent des termes tels que custom build (montage custom), custom paint (peinture custom) ou encore custom details (détails custom).

L'utilisation très large de ce terme, initiée par les cercles de Gunpla anglophones, s'est rapidement développée en France en parallèle de la démocratisation du hobby. Cependant, lorsqu'on discute avec des fan de Gunpla, on s'aperçoit que chacun a sa propre définition du mot custom. Certains considèrent qu'on peut parler de custom dés que l'on s'éloigne du rendu de la boite, avec un effet d'ombrage ou de vieillissement par exemple. D'autres qu'il faut a minima un schéma de peinture différent de celui du modèle de base. D'autres encore parlent de custom seulement pour des modifications physiques.

En parallèle de ça, dans le milieu de la maquette traditionnelle (maquettes d'avions, de blindés, de voitures, etc...) française, le mot custom est assez peu utilisé. Et lorsque c'est le cas, sa définition rejoint généralement celle de modifications physiques importantes.

L'objet de cet article est donc d'apporter un éclairage sur le sujet du custom, tel qu'il est abordé dans le cadre de la maquette traditionnelle, tout en essayant de comprendre sa spécificité dans le monde du Gunpla.

Je précise qu'il ne s'agit pas ici de porter un quelconque jugement de valeur ou d'imposer tel ou tel sens du mot. Simplement d'éclaircir les différents points de vue que j'ai pu rencontrer afin de favoriser l'échange et la compréhension entre les fans de gunpla et les maquettistes traditionnels. Car au final nous pratiquons tous le même hobby : la maquette.

Pour la suite de cet article, j'utiliserai le mot "builder" pour désigner plus spécifiquement la communauté Gunpla. En effet, en France, ce terme fait référence aux fans de Gunpla, qui ont repris eux-mêmes ce vocable pour se désigner. C'est en effet le terme utilisé par Sunrise et Bandai, au travers des séries "Gundam Build Fighter" et du GBWC (Gundam Build World Cup, la coupe du monde de Gunpla). Il faut savoir qu'à l’international, le mot builder désigne tout simplement un maquettiste. Il n'y a donc pas d'opposition à faire entre un builder et un maquettiste, le sens des mots étant le même.

Définition du terme custom

Commençons par un peu de définition. En anglais, le mot custom désigne en réalité deux choses.

La première, le custom au sens strict, est utilisée pour désigner un véhicule qui a été considérablement modifié pour améliorer ses performances (moteur, transmission...) et lui apporter un design unique (peinture et éléments personnalisés), de telle manière que ce véhicule soit considérablement différent de la version d'origine sortie d'usine. On parle alors de "custom car" pour les voitures et de "custom motorcycle" pour les motos. On est assez proche finalement du tuning que l'on connaît mieux chez nous (personnalisation mécanique ou physique d'une voiture), à la différence que le custom, qui remonte aux années 50, a sa propre culture.

A ce titre vous pouvez voir les réalisations de George Barris et Chip Foose pour vous faire une petite idée. Ici on parle donc de modifications lourdes : moteur, carrosserie, peinture.
George Barris est le créateur de la Batmobile de la série TV de 1968, il s'agit d'une Lincoln Futura customisée.
George Barris est le créateur de la Batmobile de la série TV de 1968, il s'agit d'une Lincoln Futura customisée.

Dans le langage courant, le mot custom tel qu'il est généralement employé est en fait l’abréviation du verbe anglais "to customise" ( ou "to customize" aux Etats Unis), qui se traduit tout simplement en français par "personnaliser".

C'est sur le fondement de cette définition très large que les builders arrivant dans le hobby utilisent le mot custom. La référence est le modèle tel que présenté sur la boite. S'en éloigner, personnaliser son Gunpla par la peinture ou par des modifications physiques, revient donc à le customiser. Etymologiquement, c'est juste.

Mais lorsqu'on se place dans le contexte plus particulier de la maquette, on s'aperçoit que le terme de custom est utilisé de manière beaucoup plus précise.

Le custom tel qu'on le conçoit classiquement en maquettisme

Je vais vous présenter les principales catégories d'améliorations que l'on peut apporter à une maquette, en précisant ce qui relève classiquement du custom et ce qui ne l'est pas. Cette vision, qui est la mienne, est majoritairement partagée chez les maquettistes traditionnels. J'ai pu poser la question dans des groupes de maquettistes anglophones pour avoir leur point de vue sur la question. Leur définition de custom, qui est celle que je vais donc vous présenter dans ce paragraphe, est assez unanimement partagée par les maquettistes traditionnels français comme étrangers. C'est aussi celle de la plupart des amateurs de Gunpla français qui se sont lancés dans le hobby avant la démocratisation récente du Gunpla.

Mon Muricorn Gundam, un exemple de "customized paint job"
Mon Muricorn Gundam, un exemple de "customized paint job"

Peinture et custom

Le maquettisme est par nature un loisir créatif. L'assemblage, la mise en peinture, la patine… sont autant d'éléments qui font partie intégrante du processus créatif de ce hobby et ne sont pas considérés en tant que tel comme une customisation. Un maquettiste ne vous dira pas qu'il a customisé sa maquette parce qu'il l'a peinte, qu'il a réalisé un ombrage (preshading, black basing,...), une modulation des couleurs (jouer sur les contrastes) ou un vieillissement (éraillures, rouille,...). Il s'agit là de choisir les effets à apporter au schéma de couleur conventionnel, en fonction du rendu final désiré. Ces étapes s'inscrivant dans la démarche normale du hobby, elles ne sont pas considérées comme du custom.

On pourra parler de "custom paint job", ou plus justement de "customized paint job", à partir du moment où le maquettiste applique à sa maquette un schéma de couleur personnalisé qui diffère de celui du modèle présenté sur la boite. Ce n'est pas le kit lui-même qui est "custom" mais le schéma de couleur. Certains maquettistes préfères d'ailleurs parler de "recolor" plutôt que de custom.

Mon Muricorn Gundam, au schéma de couleur personnalisé, répond ainsi à la définition de "customized paint job", le kit lui-même n'ayant pas été modifié physiquement.

Le custom en tant que modifications physiques

Tous les maquettistes s'accordent par contre à dire qu'un kit custom est un kit qui a physiquement été modifié pour différer du modèle sorti de boite (stock kit en anglais).

Il s'agira alors de fortement détailler sa maquette en ajoutant des éléments provenant de l'after-market (options parts, photo découpe...), de créer soi-même de nouvelles pièces en scratch, c’est à dire à partir de matière première (carte plastique, résine epoxy), de récupérer des pièces de la boite à rabiot (c'est à dire des pièces récupérées sur d'autres kits), de graver de nouvelles panel lines, de modifier des proportions, etc...

Il va s'agir de véritablement modifier le design de la maquette d'origine. Un détaillage léger ne sera pas véritablement un custom. Vous voyez que dans ce contexte on se rapproche de l'idée des "custom cars".

A noter que le terme exact, qui est d'ailleurs celui utilisé au Japon, n'est pas "custom" mais "conversion". Ceci dit en France on parle plus volontiers de custom pour faire la différence avec les kits de conversions (en résine, en plastique...), produits à grande échelle et qui sont destinés à modifier une maquette existante. Et chez les maquettistes anglophone le terme custom est aujourd'hui très largement répandu.

Mon RGZ-95AI ReZEL 'Atmospheric Interceptor' est un exemple de custom, basé sur le MG RGC-95C ReZEL Commander modifié notamment avec des pièces d'autres kits, des options parts et de la carte plastique.
Mon RGZ-95AI ReZEL 'Atmospheric Interceptor', un MG ReZEL commander type custom
Mon RGZ-95AI ReZEL 'Atmospheric Interceptor', un MG ReZEL commander type custom

Le kitbash

Vient ensuite le kitbash, qui consiste à utiliser les pièces de plusieurs kits pour créer un modèle original. La philosophie profonde du kitbash réside dans le fait de détourner les pièces de leur fonction première sur le kit d'origine. La pièce devient véritablement une matière première brute, si bien que sur un kitbash réussi, les pièces utilisées se fondent dans l'ensemble. Il est alors difficile de reconnaître au premier coup d’œil leur provenance.

C'est une discipline qui s'est beaucoup développée dans le cercle de la maquette de science fiction. Parmi les meilleurs exemples on pourra citer les maquettes Maschinen Kieger qui à la base sont des kitbashes réalisés par Kow Yokohama, le créateur de la franchise. Les mandibules du célèbre Falke, par exemple, sont des carlingues de Messerschmitt Bf 109.
Le Falke de Kow Yokohama, un célèbre kitbash devenu par la suite un kit commercial.
Le Falke de Kow Yokohama, un célèbre kitbash devenu par la suite un kit commercial.

Pour en savoir plus sur le kitbash, je vous invite à lire Le manifeste kitbash d'Yvan West Laurence.


Incroyable tête de Devil Gundam en full scratch, par @n_blood7
Incroyable tête de Devil Gundam en full scratch, par @n_blood7

Le full scratch

J'ai évoqué plus haut le scratch, qui consiste à créer des éléments par soi-même.

Son ultime avatar est le full scratch, autrement dit la création d'un modèle entier à partir de matières premières, qu'il s'agisse comme dit plus haut de carte plastique, de résine epoxy, de bois, de métal ou de toute autre matière première.

L'idée est véritablement de n'utiliser aucune partie provenant d'une maquette commerciale. La création est totale.

Vous pouvez voir ci-contre un excellent exemple du processus de création d'un full scratch, partagée par @n_blood7 sur twitter qui utilise tout le panel des techniques disponibles pour réaliser une tête de Devil Gundam absolument incroyable.

La superbe version terrestre du Sazabi du manga The Revival of Zeon de Kazuhiza Kondo
La superbe version terrestre du Sazabi du manga The Revival of Zeon de Kazuhiza Kondo

Le Gunpla, maquette de prédilection du custom

Tout ce que je viens d'évoquer s'applique au Gunpla qui, plus que toute autre type de maquette, est tourné vers le custom, et cela depuis ses origines. En effet l'univers de la saga Gundam est très ouvert.

Outre les Mobile Suit canoniques qui apparaissent dans les séries animées, il y a eu, depuis les origines de la saga, une multitudes de créations originales ou dérivées de Mobile Suit existants : Mobiles Suit Variations (variations de MS) publiées dans les magazines puis en maquettes, mangas, romans, romans photos publiés dans les magazines et mettant en scène des conversions ou des full scratchs…

Certains mecha designers étaient célèbres pour leurs conversions de designs existants, tel que Makoto Kokayashi ou Kazuhisa Kondo.

Conversion du MG ZZ Gundam en Super ZZ Gundam par Makoto Kobayashi
Conversion du MG ZZ Gundam en Super ZZ Gundam par Makoto Kobayashi
Même dans les séries animées, les détails d'un MS changent d'un plan à l'autre. Les plans serrés laissent apparaître des détails invisibles lors des plans larges (panneaux, éléments mécaniques, etc.). Je vous invite à (re)voir MS Zeta Gundam par exemple, c'est flagrant.

Cela laisse donc au maquettiste une large part d'interprétation pour le détaillage de son Gunpla.

De plus, les Gunplas, jusque dans les années 2000, étaient très loin du niveau technique actuel et nécessitaient beaucoup de travail pour ressembler à leur modèle animé.

Ainsi adapter, customiser ou créer ses propres MS a été dés les années 80 parfaitement accepté et reconnu dans l'univers Gundam, là où dans d'autres saga de SF, tel Star Wars par exemple, la maquette se devait d'être la plus fidèle possible au canon cinématographique.

Le Gunpla offrait donc un large champs d'expression pour les maquettistes, la seule contrainte étant, pendant longtemps, de respecter l'univers de science fiction de la série dont était issu ou affilié le modèle, chaque série hors Universal Century ayant, par ailleurs, son propre univers.

Il est bon d'ajouter qu'au Japon, le Gunpla a toujours bénéficié du même traitement que la maquette dite traditionnelle. Ouvrez un magazine spécialisé japonais et vous trouverez, au côté des pages consacrées aux Gunplas, des kits de chars, d'avions, de voitures, etc... Car je le rappelle, il s'agit bien du même hobby.

Le Gunpla : la maquette pour tous

Au fil des années, Bandai a développé des Gunplas toujours plus accessibles au grand public, le fameux crédo "sans colle ni peinture", avec un soucis croissant de qualité et de facilité de montage. Aujourd'hui les Gunplas sont impressionnants même directement sortis de boite. Cet objectif de démocratisation est réussi, le Gunpla a su attirer un nouveau public qui souvent n'est pas passé par la case "maquette traditionnelle".

Si bien qu'aujourd'hui le Gunpla rencontre deux types de publics : les maquettistes qui traitent leur Gunpla comme n'importe quelle maquette, et les personnes qui apprécient le Gunpla d'abord pour l'aspect montage et la possibilité d'avoir une belle figurine de leur mécha favori.

La frontière n'est bien sûr pas étanche, et heureusement. Beaucoup de nouveaux entrants dans le Gunpla sont désireux de pousser plus loin l'amélioration de leurs kits et se lancent dans la peinture et le custom. Inversement les maquettistes apprécient également de pouvoir monter un Gunpla sans forcément chercher à le peindre, juste pour le plaisir de l'assemblage.

On retrouve d'ailleurs cette volonté de satisfaire nouveaux venus et maquettistes confirmées chez d'autre marques, tel que Revell et ses Easy kits Star Wars. Chacun peut alors exercer le hobby comme il le désire.

Le Gunpla actuel permet aux débutants de se lancer facilement dans les modifications, ici le Infinite Stargazer Cosmos de mon ami Guillaume.
Le Gunpla actuel permet aux débutants de se lancer facilement dans les modifications, ici le Infinite Stargazer Cosmos de mon ami Guillaume.

Le kitbash à la sauce Gunpla

En 2013, Bandai, appuyé par Sunrise, a souhaité pousser encore plus loin l'accessibilité du Gunpla au travers de la série "Gundam Build Fighter" et ses déclinaisons dont le récent "Gundam Build Divers". On peut également citer la série de jeux vidéos "Gundam Breaker". Ces séries, construite comme une grosse publicité pour le Gunpla tout en étant un très bon divertissement, mettent l'accent sur un kitbash adapté au Gunpla. Les protagonistes s'affrontent dans des arènes virtuelles ou en réalité augmentée, par l'intermédiaire de Gunplas customisés souvent à partir de pièces d'autres Gunplas.

Le kitbash qui y est présenté est plus accessible que le kitbash "traditionnel" que j'ai défini plus haut, car il s'agit principalement d'intervertir des pièces entre Gunplas (reprendre tels épaules, tel backpack, tel équipement de tel Gunpla pour l'installer sur un autre Gunpla...) et non pas de chercher à faire oublier leur fonction d'origine.

La sauce prend assez rapidement parmi les builders qui arrivent dans le hobby grâce à ces séries et sont désireux de se lancer dans ce qu'ils appellent le parts swap (échange de pièces) lorsque les articulations d'origine permette le changement de pièces entre kits sans modification physique, et de manière plus avancée le kitbash de plusieurs Gunplas.

Superbe kitbash du vainqueur thailandais du GBWC 2018, arrivé à la 3e place en finale.
Superbe kitbash du vainqueur thailandais du GBWC 2018, arrivé à la 3e place en finale.
Au point qu'aujourd'hui, dans une compétition de niveau mondial telle que le GBWC, ce type de kitbash est omniprésent. Avec un travers assez important qui est le fait que de nombreux builders vont acheter un kit pour récupérer des pièces spécifiques pour leur projet, plutôt que de chercher à créer eux-même la pièce en question. On a pu ainsi voir certaines réalisations qui cumulaient jusqu'à une 10ènes de kits vampirisés, avec des résultats plus ou moins harmonieux selon le talent du builder.

Le succès des séries "Gundam Build", "Gundam Breaker" et du GBWC a ainsi contribué, depuis 5 ans, au développement de la communauté Gunpla internationale. Une communauté souvent anglophone qui, comme je le disais, n'a pas forcément les codes de la maquette traditionnelle. C'est pourquoi le terme custom, en tant que raccourci de "customised", s'est rapidement diffusé pour parler des modifications réalisées sur des kits présentés par Bandai comme n'ayant pas besoin d'être peints. Et c'est très logiquement que la communauté des builders français, qui a vraiment commencé à croître avec le retour officiel de la distribution de Gunpla en France à partir de 2016, a repris, pour partager sa passion, les termes utilisés sur les pages anglophones, dont ce fameux "custom".

De l'intérêt d'être précis dans les termes usités

Au final, cette utilisation du mot custom, si elle ne correspond pas à l'utilisation classique que l'on en fait en maquette, n'est pas fausse en soi. Les builders l'utilisent en lieu et place du mot français "personnalisé". Simplement, dire qu'un kit est custom ne suffit pas à exprimer quelles sont les modifications qui ont été réalisées dessus. D'où un besoin de précision qui conduit à des expressions comme custom build, custom paint job, custom details, custom panel lines… utilisés par certains sites de gunpla anglophones et que l'on retrouve parfois chez les builders français.

C'est pourquoi je trouve plus pertinent d'utiliser les mots classiquement employés en maquettisme : schéma de couleur personnalisé, détaillage, gravure, scratchbuild, kitbash,... et ne conserver le mot custom que pour les modifications physiques conduisant à une réelle modification du design du kit.

Mais il ne s'agit là que de conventions de vocabulaire, et au final chacun peut avoir sa propre définition du custom. Cela ne change en rien la qualité du travail réalisé sur son modèle.

Conclusion : l'important c'est de communiquer !

Pour conclure, je pense qu'il est utile pour les builders de connaître les termes utilisés en maquettisme traditionnel, tout comme les maquettistes traditionnels doivent comprendre que les builders peuvent avoir leurs propres codes. Ainsi, il ne sert à rien de vouloir imposer tel ou tel terme, pas plus que de considérer que l'usage de tel mot et non d'un autre relève de l'élitisme.

L'important est de pouvoir communiquer facilement entre builders et maquettistes. Les maquettistes traditionnels, qui ont beaucoup de choses à partager en terme d'expérience et de techniques, sont nombreux à s'intéresser au Gunpla et sont conscient de son potentiel pour intéresser un nouveau public jeune à la maquette, dans son sens le plus large. J'ai pu le constater sur le forum d'HobbyForever et lors d'expositions de maquettes. C'est pourquoi il serait vraiment dommage que les deux communautés, qui au fond pratiquent le même hobby, fassent bande à part pour de simples raisons d'incompréhension.

L'important c'est de partager sa passion et de développer ensemble le hobby !




1.Posté par Yeti le 16/10/2020 13:56
Un des aspects qui m'a toujours impressionné (et attiré) dans les univers maquettistes japonais (pas seulement Gundam) c'est que la personnalisation est non seulement tolérée mais encouragée. Et que les maquettistes "jouent le jeu" en réalisant des créations personnelles qui (pour le béotien que je suis) semblent rester dans "l'esprit" des séries d'origine. Cet aspect "rester dans l'esprit des séries d'origine" me parait super important (j'ai horreur des "X-wing" avec antennes radar repeints tendance "Luftwaffe").
Pour ce qui est du vocabulaire, je laisse à chacun le choix de ses termes...pour moi :
- amélioration = on ne change rien à l'objet original (sujet de la maquette) mais on ajoute des détails, des pièces mobiles ou lumineuses (la maquette est modifiée, pas l'engin original)
- conversion = changement de sous-type de l'objet original (implique une modification physique mineure de la maquette : exemple = nouvelle tête, armement modifié)
- scratch = le type même l'objet original est différent de celui de la maquette originale (ex : partir d'un Zaku pour faire un Dom ... vous allez me dire quel intérêt ? oui mais c'est juste un exemple)
- custom s'applique aussi bien à la conversion qu'au scratch ou au juste nouveau schéma de couleur, la différence c'est que c'est inventé par le maquettiste et non copié sur du réel de l'univers concerné.

Yéti

PS : le Falke ce sont des poutres moteur de P-38 pas de Bf 109 ... par contre on pourrait imaginer un Falke custom utilisant 2 fuselages de Bf 109 !!!

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