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Retour sur le GBWC France 2017 - mon analyse


Rédigé par Zenkuro le Mercredi 29 Novembre 2017 à 19:44 | Lu 1948 fois | 3 commentaire(s)



C’est le 24 novembre 2017, soit à peine une semaine après la date de clôture des inscriptions, que les résultats de la section française du GBWC sont tombés, complétés le 28 novembre par la diffusion des réalisations de l’ensemble des participants, sur la page officielle du concours, disponible ici : http://bandai-hobby.net/GBWC/france/ (faite un clic droit sur les photos puis "ouvrir l'image dans un nouvel onglet" pour les afficher en grand)

Voici mon analyse de cette première année de compétition. Ne me lancez pas de pierres avant d’avoir tout lu !

Un contexte difficile

Pour rappel, le GBWC, alias Gundam Build World Cup, est un concours de gunpla (maquettes gundam) international, organisé depuis quelques années par Bandai, et qui pour la première année voyait la France concourir.

Je me suis déjà exprimé durant l’été sur les réseaux sociaux quant à l’organisation très amateure de cet événement en France. Pour ceux qui n’ont pas suivi, bien que la participation de la France à l’édition 2017 ait été annoncée dés avril, ce n’est qu’en juillet, durant la Japan Expo, que Bandai a officiellement communiqué sur l’événement en dévoilant le règlement du concours et en ouvrant la page d’inscription sur le site officiel du GBWC. L’association AEUG a quant à elle fait une conférence sur le GBWC durant cette même convention.

Malheureusement la communication de Bandai s’est essentiellement faite à ce niveau parisien, et c’est au final essentiellement la communauté gunpla qui a fait la promotion du GBWC en son propre sein. A priori Bandai a tout de même diffusé des affiches GBWC aux boutiques françaises vendant du Gunpla, mais c’est resté assez confidentiel. Bref, un beau loupé au niveau de la communication.

De plus, la date de clôture de la compétition est demeurée inconnue pendant très longtemps. Au départ la mi-octobre était évoquée à la Japan Expo, sans plus de précision. Puis Bandai, par l’intermédiaire de son community manager, a précisé, début octobre, la date du 31 octobre. Dernier rebondissement, il a annoncé le 11 octobre sur son compte twitter le report de la clôture au 17 novembre, nous calant sur nos amis italiens.

Ce détail a son importance car la courte durée du concours (4 mois et demi entre la publication du règlement et la clôture des inscriptions) et la longue incertitude sur la date de clôture a pesé sur la qualité des candidatures.

Il faut dire que réaliser un gunpla, répondant au niveau d’exigence d’un concours international, demande à la fois du temps et un planning qu’il est impossible d’organiser si l'on ne connaît pas la date exacte de clôture.

Aussi avais-je pressenti qu’il n’y aurait au final que peu de kits de grande qualité en lice pour la France, dans la mesure où les meilleurs maquettistes du pays n’auraient pas le temps de s’exprimer, sauf à proposer un kit réalisé antérieurement à la date du concours (ce que le règlement autorisait parfaitement).

Un débat qui a déchiré la communauté : les débutants devaient-ils participer ?

Dans le même temps des voix se sont fait entendre, notamment chez l’association AEUG, pour inciter le plus grand nombre à participer quel que soit son niveau, même en présentant un simple no paint. L’objectif était de démontrer à Bandai qu’il existe une communauté Gunpla active en France. En effet, et c’est un point important, le GBWC n’est pas un simple concours, c’est aussi un événement commercial qui sert à Bandai de vitrine pour le Gunpla et lui permet également de prendre la température de la communauté.

D’où les débats qui ont suivi au sein de celle-ci. Certains estimaient qu’un concours étant avant tout une compétition, il n’était pas pertinent de présenter des réalisations qui objectivement n’avaient aucune chance d’être au niveau. Au contraire, d’autres mettaient en avant leur passion et le simple désir de participer pour montrer leur engouement pour le gunpla à Bandai. D’autres enfin y voyaient une source de motivation pour progresser.

Je ne cache pas qu’au début j’étais plutôt partisan de la première optique, ayant avant tout dans le viseur l’aspect compétition avec les autres pays. Et puis au fil du temps, des échanges avec les autres participants et à la vue des résultats finaux, mon opinion a évolué sur ce sujet.

Ainsi, lorsqu’on évoque le GBWC2017 en France, il y a deux éléments bien distincts qu’il faut appréhender :
- la mobilisation de la communauté « amateur » pour montrer à Bandai que le Gunpla a de l’avenir en France,
- et les participations qui, elles, ont été faites dans l’optique de la compétition.

La mobilisation de la communauté « amateur » pour soutenir le Gunpla

En août dernier, j’avais prédit qu’il y aurait une masse de kits amateurs et seulement une poignée de kits de bon niveau. C’est finalement bien ce qui s’est produit puisque sur 53 participants (ce qui n’est pas si mal pour une première année), il y a une bonne moitié de kits montés en simple no paint ou réalisés objectivement par des débutants.

Certains maquettistes confirmés ont alors pu dire, de manière très dure, que c’était une honte de présenter de tels kits dans une compétition internationale.

Mais comme dit plus haut, il s’agissait pour beaucoup de faire acte de militantisme envers Bandai, de montrer leur passion pour ce hobby, sans prétendre pouvoir rivaliser avec le niveau des maquettistes confirmés. « L’important est de participer ! » et nombre d’entre eux ont fait preuve d’humilité après l’annonce des résultats.

De ce côté-là le pari est réussi puisque le community manager de Bandai a annoncé que la participation Française était supérieure à celle des italiens, qui participent depuis quelques années déjà. Et il est vrai que sans cette mobilisation des fans, le nombre de participants aurait été bien maigre.

C’est pourquoi au final, je les félicite d’être allé au bout de leurs convictions. Mais il faut à présent parler des autres, des compétiteurs.

L’absence de nombre de maquettistes expérimentés

Étant dans le hobby depuis 15 ans, je connais bien la scène gunpla française, et force est de constater que bon nombre des meilleurs maquettistes du pays n’ont pas participé à cette première édition du GBWC. Cela essentiellement pour les raisons déjà évoquées : délais trop courts et date de clôture fluctuante.

J’ai pu voir tout le long des mois de septembre et octobre, les abandons progressifs de très beaux projets démarrés spécifiquement pour ce GBWC. Moi-même j’ai jeté l’éponge, conscient que je ne pourrais pas atteindre les objectifs que je m’étais fixé dans les délais impartis pour faire bonne figure face aux productions étrangères.

Autant dire que la France n’a pas pu montrer son plein potentiel lors de cette première participation.

Mon avis sur le podium français

Le podium français s’en ressent dans le sens où effectivement, bien que nous ayons affaire à de très belles réalisations, aucune n’est au niveau des podiums asiatiques. Pour autant il ne faut pas les dénigrer car il s’agit de réalisations qui ont été faites durant le laps de temps imparti par le concours, et non pas de kits ressortis de la vitrine. En cela je félicite leurs auteurs d’avoir relevé ce défi.

S’agissant d’un concours, je vais me permettre de donner mon avis sur ces 3 réalisations, je vais essayer d’être constructif. Mais encore une fois il faut bien garder à l’esprit qu’elles ont été réalisées dans un contexte difficile, et que surtout ça reste mon opinion personnelle.

1er : Jean-Philippe CRESPI - MANHUNT

MANHUNT par Jean-Philippe CRESPI / Feeloo
MANHUNT par Jean-Philippe CRESPI / Feeloo
Jean-Philippe, alias Feeloo sur les réseaux sociaux et le forum d’Hobby Forever, a présenté sans aucun doute le projet le plus ambitieux du line-up français avec celui de Pierre Franc (alias Steel Giant), qui lui n’a pas fini sur le podium (j’y reviendrai).

Feeloo nous a proposé un diorama somme toute classique mais à la réalisation solide, très inspiré des œuvres des années 80 avec des Zakus modifiés un peu à la sauce Kondo, et un weathering efficace bien qu’un peu systématique. Pour moi c’est un bon diorama mais qui aurait pu être meilleur encore sur plusieurs points. Mais les délais étaient ce qu’ils étaient et je sais que Feeloo à terminé vraiment au finish.

- tout d’abord, il essaie de nous raconter une histoire (un pilote de l’EFF fuit avec des documents après avoir vu son GM abattu par 3 zakus). Malheureusement la lecture de la scène ne saute pas aux yeux et il faut vraiment chercher le pilote pour comprendre ce qu’il se passe. Celui-ci aurait pu être mieux mis en avant.
- ensuite la réalisation du diorama est dans l’ensemble plutôt bonne. J’aime beaucoup la coulée de boue et la texture du tapis d’herbe. Mais il demeure dans l’ensemble assez conventionnel (un espace boisé) et manque de contraste dans le traitement des couleurs, là aussi pour faciliter la lecture.
- en outre, je l’ai déjà dit, la patine est assez systématique dans le sens où tous les éléments ont subi plus ou moins le même traitement, ce qui rend l’ensemble trop homogène à mon goût.
- dernier point mais je chipote, l’uniforme du pilote n’est pas de la bonne couleur, ceux de l’EFF (les forces terrestres de la fédération) sont jaune, le blanc étant celui de l’EFSF (forces spaciales).

Mais comme je l’ai dit plus haut il s’agit là de perspectives d’améliorations, à mon sens, et non de défauts. Et si je pense que ce diorama n’aura pas les épaules pour faire face aux ténors du GBWC (japon notamment), il devrait faire tout à fait bonne figure vis-à-vis des autres pays, puisque c'est Feeloo qui partira au Japon représenter la France en finale du GBWC 2017.

Vous pouvez découvrir plus de photos sur sa page FaceBook : https://www.facebook.com/feeloo.workshop/

2e : Eric IEU - Custom Armored Panther Geirail

Custom Armored Panther Geirail par Eric IEU / Kurochan
Custom Armored Panther Geirail par Eric IEU / Kurochan
Eric, alias Kurochan, est le président du Club Alpha et membre du forum HF. Eric a présenté un kit sans prétention autre que de participer, mais son détaillage tout à fait harmonieux a su attirer l’oeil du jury. Le kit est d’un bon niveau , très propre dans sa réalisation, peut être trop dans sa peinture. J

J’aurai aimé des couleurs plus contrastées et une patine plus recherchée, notamment pour être plus raccord avec le socle désertique sur lequel il est présenté. Je trouvais les couleurs plus belles sur les photos prisent en lumière naturelle sur le forum d’HF, question de luminosité sans doute.

Cette réalisation est bien exécutée mais manque peut-être d'ambition pour être au niveau du concours, à mon goût. Pour autant je ne pense pas qu’Eric cherchait la gagne avec ce kit, celui-ci ayant été terminé très tôt. Ce fut donc une bonne surprise pour lui d’être médaille d’argent.

Je vous invite à voir les photos postées par Kurochan sur le forum d'Hobby Forever pour mieux apprécier son travail.

Je vous donne également le lien de la page Facebook du Club Alpha : https://www.facebook.com/clubalphamaquettisme/

3e Guillaume Majoulet - Swashbuckler

Swashbuckler par Guillaume Majoulet
Swashbuckler par Guillaume Majoulet
Guillaume a présenté un kit travaillé un peu dans l’esprit de la technique de la modulation, c’est à dire avec un travail sur les ombres et lumières jouant sur le contraste et les dégradés. Une technique qui, à mon avis, reste encore à développer ici car je trouve le rendu un peu en demi teinte. Il manque encore un petit quelque chose sur le travail de la lumière. Nous avons droit également à une patine poussée mais au traitement assez uniforme.

Le diorama me laisse quelque peu perplexe dans le sens où, s’il est bien exécuté, il brouille les pistes sur l’échelle du modèle. Les herbes semblent être à échelles humaines, le conteneur fait penser quant à lui à une zone industrielle (abandonnée du coup ?) mais semble posé sur des parpaings… on ne sait pas trop bien s’il s’agit d’un MS de 18m de haut ou d’une armure à taille humaine. Enfin la pose toute en extension parait plutôt étonnante vu la taille du flingue.

Mais le travail de peinture contrasté l’aura démarqué de ses concurrents.

Quelques mots sur les autres participants

Concernant les autres candidats, je regrette surtout l’absence sur le podium de Steel Giants qui méritait amplement d’y être. Pour avoir suivi son projet sur Facebook, il a fait preuve d’une grande originalité dans le sujet, avec un gros travail de modifications et de kitbash pour son MS, tout en ayant le courage de s’atteler à un sujet difficile qui est l’eau. Sa vague est impressionnante !

Le diorama n’est pas parfait, il y a quelques petites incohérences et il n’a pu aller aussi loin qu’il le voulait dans la peinture faute de temps, mais le travail présenté est déjà assez bluffant. Peut-être a-t-il été pénalisé par un projet trop éloigné de l’univers Gundam mais aussi une qualité de photos qui ne mettaient pas en valeur son travail (cadrages peu avantageux et contraste trop faible écrasant les couleurs).

C’est d’ailleurs là l’une des limites majeures d’un tel concours organisé sur photos, qui plus est limité au nombre de 3 : difficile de juger réellement de la qualité d’un kit dans ces conditions, surtout pour un diorama !
Kaizoku Dijeh par Pierre FRANC / Steel Giant
Kaizoku Dijeh par Pierre FRANC / Steel Giant

Là aussi vous pouvez en voir plus sur la page FaceBook de Steel Giant : https://www.facebook.com/steelgiantsworld/

D’autres modèles sortaient également du lot, je pense notamment au superbe AMX 009 DREISSEN Desert Custom de Sylvain Garcia (Arkhenis sur le forum d'Hobby Forever) qui avait d’ailleurs été classé 2e lors du concours HF de 2015 , ou encore le Gundam Full Armor Thunderbolt de Stéphane MATTHEUWS (stef14081973 sur le forum, et oui encore un !).

Mais beaucoup étaient en position statique et il paraît évident que le jury a favorisé les dioramas et poses dynamiques qui mettent en valeur le modèle.

Enfin, on a pu voir quelques modèles qui, sans être du niveau d’un tel concours, montrent que leur auteur a du potentiel (Msm-07 z-gok mass production type par Atlan Willy, Jesta Scorpius Kai par Boulay Jean-Daniel, Barbatos VS Gusion par DURUPT Nicolas, Reverse Sinanju par VIDAL Delphine, Power Control par Orofiamma Florian, ...), parfois très typés GBF (Shuurai The Lightning par Bui Tuan, Gundam GN Bushido par Thob Emmanuel, xia, God of the destruction par Garot Rene...).

Je ne site pas tout le monde mais je vous encourage à continuer sur cette voie et à tester de nouvelles techniques pour continuer à progresser.

Que retenir de ce GBWC et quid de la suite ?

Tout d'abord je souhaite bonne chance à Jean-Philippe CRESPI pour la finale à Tokyo et qu'il profite à fond de son voyage !

Ensuite, qu’on soit d’accord avec eux ou pas, la communauté gunpla française a réussi à se mobiliser pour cet évènement et montrer à Bandai qu’elle existait. En cela je la félicite.

Sur l’aspect purement qualitatif, les choses sérieuses vont commencer maintenant. Vu la participation à cette édition, il y a de bonnes chances que le GBWC soit reconduit en 2018, a minima dans les mêmes formes que cette année. C’est aussi un gage de l’aspect mondial de la compétition !

Les maquettistes qui avaient jeté l’éponge en 2017 vont pouvoir ressortir leur pince et leur aéro. Aussi, si vous envisagez de participer en 2018, n’attendez pas le feu vert de Bandai et commencer à réfléchir et travailler votre kit dés aujourd’hui ! Vous aurez alors une année complète pour vous préparer.

De plus, certains ont pu critiquer un règlement un peu trop vague en 2017 (possibilité de faire un diorama ? de présenter plusieurs gunpla ?), on sait maintenant à quoi s’attendre, plus d’excuses pour 2018.

Enfin, la plupart des réalisations étaient très conventionnelles. Aussi, pour continuer à évoluer, à vous améliorer, je vous invite à vous imprégner des différents univers Gundam, à observer ce que proposent les autres pays au GBWC, mais aussi à être curieux en regardant ce qui se fait du côté de la maquette traditionnelle (weathering des blindés, réalisme des avions, travail de l’eau en naval, richesse des dioramas en militaire, travail de lumière des figurinistes…) pour enrichir votre palette technique et développer votre propre style. Car depuis plusieurs années la maquette traditionnelle connaît une grosse montée de niveau comparée au gunpla qui a tendance à stagner (hormis quelques professionnels japonais), et c’est véritablement une grande source d’inspiration.

Ayez donc l’esprit ouvert et rendez-vous en 2018 !




1.Posté par Vae le 29/11/2017 21:22
Hé je suis cité ! :P

Pour être honnête, j'avais un peu peur de ton analyse au vu des différentes réactions à chaud que j'ai pu lire dans le courant de l'été. Le fait est que je te rejoins sur pas mal de point.

Alors oui la communication était pas terrible, oui, ouvrir un concours sans donner de date de fin c'est limite limite (pour ma part j'ai finalisé mon inscription début juillet pour être sûr de ne pas louper le coche...) et oui, c'est bien dommage de ne pas avoir eu d'événement "physique" pour présenter sa création. Mais quelle opportunité ! Le nombre de pays participant au GBWC est quand même assez restreint et c'est une grande chance que notre pays soit maintenant éligible, il ne faut pas l'oublier.

En tout cas, en ce qui me concerne, j'ai déjà commencé l'assemblage à nu pour mon projet de l'année prochaine ;)

2.Posté par Varine le 06/12/2017 21:54
Merci pour cet article zen, très complet et très intéressant comme toujours ! Sans offenser les participants de 2017 (qui ont présenté de beaux kits), je souhaiterai aussi vraiment voir les meilleurs représentants français présenter un kit en 2018. Je regarde depuis longtemps le gunpla en France et il y a du talent, vraiment beaucoup de talents. Bref, il faut vraiment lancé un appel à la mobilisation des 15 ou 20 meilleurs maquettistes de gunpla pour montrer à bandai et autres pays ce que les Français peuvent faire avec du plastique. Allez lançons l'appel maintenant et dans 1 an les projets sortis seront j'en suis sur compétitifs !

3.Posté par Nico le 30/12/2017 18:34
Hello,
Ca fait un moment que je n'ai pas fait de kit et je suis de moins en moins l'actualité. J'apprends par cet article la participation de français au concours. Je partage ton avis et celui de AEUG à propos du fait de laisser concourir un max de gens. C'est un hobby il faut se faire plaiz avant tout et c'est aussi une chance de pouvoir participer à un concours international. Ne pas laisser ceux qui voulaient participer au motif qu'ils n'avaient pas un niveau suffisant aurait été prétentieux de la part de ceux qui se considèrent comme expérimentés. Il faut espérer que Bandai soit meilleur dans l'organisation de l'édition 2018.
Concernant le podium de ce premier concours je trouve que tu es assez gentil tout en restant constructif dans la critique. Au mois ces personnes ont eu le courage de participer et, faire des dio en ci peu de temps reste un sacré challenge.
A titre personnel je n'ai pas fait un trait sur la maquette ; simplement j'avais d'autres centres d'intérêts. En 2018 je ne pourrai pas participer car je suis en plein projet immo et que mon nouvel atelier ne sera prêt que fin 2018.

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